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OH MY WORST NIGHTMARE

TOME 1

À L’ENCRE DE NOS MENSONGES

Mon semblant de sécurité avait duré un temps, trop pour me faire croire que cela suffirait, mais peut-être que cette illusion n’avait été que celle de contrer la mort. Qu’avais-je fait d’autre que me bercer de mensonge et m’éloigner de ceux qui comptaient vraiment ?

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#OMWN

À PROPOS DU LIVRE

Découvrez Lucas Stewart, le personnage principal de l’histoire, qui revient dans sa famille et auprès de son entourage après s’être fait passer pour mort. L’histoire se déroule aux États-Unis (Los Angeles, Californie) avec une partie du roman en France (Rouen et Paris). 

 

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Découvrez un extrait 

PROLOGUE

« Lucas Stewart, vous êtes en état d’arrestation » fut tout ce que j’entendis avant de sentir le sol se dérober sous mes pieds. J’avais menti à mes proches pour finalement me retrouver face à mon pire cauchemar. Il était là et me traquait.
Mon semblant de sécurité avait duré un temps, assez pour me faire croire à une nouvelle vie, mais peut-être que cette illusion n’avait été que celle de contrer la mort. Qu’avais-je fait d’autre que me bercer de mensonges et m’éloigner de ceux qui comptaient vraiment ? La violence avait frappé mon coeur si fort qu’elle avait ravagé sur son passage l’écho de mes souvenirs. Je n’avais plus rien. Mes carnets, lettres et crayons avaient laissé les traces d’une lutte acharnée, ou d’un désespoir qui n’en finissait plus. Je me détestais. L’arrestation m’avait renvoyé le pauvre reflet d’un homme qui n’avait plus d’âme et qui n’osait plus se regarder en face. L’indulgence avait rendu les armes ou bien elle n’avait jamais eu la force de travailler pour moi. Mon esprit avait changé, peut-être autant que mon corps, tous deux abîmés par les jours, mois et années que j’avais passés ici, entre les quatre murs de cette bâtisse fragile qui se serait écroulée au premier souffle. Elle était à mon image : celle d’un homme blessé dans un corps qui ne tenait plus debout. Je m’étais peut-être accroché à une vie qui ne voulait plus de moi. Dans le fond, qu’avais-je appris ? Qu’avais-je fait de moi ? Je m’étais perdu en chemin ou ne m’étais jamais trouvé.

L’homme procédant à mon arrestation m’avait trouvé, lui.
J’avais gardé le silence, me laissant porter jusqu’au commissariat. Je n’avais de toute façon rien à dire, pas à cet instant-là. Mes pensées décousues coulaient sur la multitude de feuilles que j’avais noircies durant de longues heures de réflexions intensives ; même si les mots ne sortaient pas de ma bouche, on les entendrait d’une manière ou d’une autre.

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